Médusa

J’ai commencé bercé par tes vagues.

Ces mouvements répétitifs qui m’ramene si je plane.

J’ai découvert, avec le temps toutes tes failles.

Ces trous béant dans ma mère, qui aspirent toute mon âme.

J’ai perdu du temps

J’ai nagé à contre courant

Et j’me suis fatigué, j’me suis épuisé pour comprendre d’où vient le vent.

J’ai perdu mon sang froid

A multiples reprises devant toi

Car quand je sors de l’eau

Tout ce qu’il me reste sur la peau

C’est l’écume de tes mots.