Gontard

2029, c’est la nouvelle aventure de Gontard, son troisième album, après deux essais remarqués (Repeupler, 2016 ; Tout naît/ tout s’achève dans un disque, 2018, parus chez Ici, d’ailleurs…).
L’unité de ce nouveau disque, premier d’une série, tient notamment à la rencontre spontanée entre Gontard et un beatmaker rabelaisien de passage en ville.
Musicalement très différent des autres productions de Gontard, 2029 nous montre un animal atypique dans le paysage de la chanson hip-roll-slam-pop.

Avec 2029, ce chanteur de variétés contrarié nous offre une chronique micro-futuriste de Gontard-Sur-Misère (33 000 habitants, maire ultra-droite) baignant dans une énième crise économique et amoureuse.
Simple, sans pudeur, Gontard a mené toute une série d’entretiens avec les acteurs locaux de sa ville. Son circuit-organisé sera le nôtre, avec ses longues files de chômeurs attendant de toucher une allocation de misère : Maria, Okay, le chanteur et son père, Maleck, Cyril ou Philippe, mais aussi ses nouvelles couches bourgeoises de start-upers enrichis (Kevin Malez ou La fille de la mairie).
Entre la scène Rap U.S de Detroit pas d’accord pour crever (Apollo Brown, J.Dilla, Ugly Heroes ou Guilty Simpson) et la chanson française déshéritée de Gérard Manset, 2029 est un album contemporain, mais qui parle du futur.